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Tribute

























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Nơi chốn không làm sao sống nổi, là nơi chốn mà con người cảm thấy hạnh phúc!
Một cái lý do tốt lành để mà tự tử, thì không hiếm hoi, ở bất cứ một con người!
Nỗi buồn lớn lao nhất, mà một con người cảm thấy, đó là khi những lý tưởng thất bại của người đó, biến thành hiện thực!

Pavese, le métier d'une vie
Œuvres CESARE PAVESE
Édition établie par Martin Rueff
Éd. Gallimard, coll. “Quarto”, 1820 p., 3S €.
Les écrivains devenus mythiques furent rarement heureux. En 1950. l'année qui lui vaut le prix Strega pour La Lune et les Feux et où paraît son journal, Le Métier de vivre, Cesare Pavese se suicide. Un geste qui le fait accéder au domaine incertain où retrouver parmi d'autres figures érigées en victimes du destin, Giacomo Leopardi ou Federico Garcia Lorca. Ce que le Journal de Kafka que l'on découvre alors, impose à la culture germanique, celui de Pavese l'apporte à la culture italienne. Non sans analogie: quelque chose comme l'inespérance et le déchirement de soi, plus encore que du « moi » de la première partie du siècle.
Les œuvres posthumes furent publiées sous l'égide d'Italo Calvino. Chez Einaudi, où Pavese fut un remarquable éditeur et traducteur, notamment de Whitman, de Dos Passos et de Faulkner. Un culte pavésien s'établit en Italie le temps des deux décennies du néoréalisme dominant. Le temps passa. Et il estompa l'aura de l'écrivain et de ses livres, à l'exception du Métier de vivre. Parce que leur lecture en devint biaisée et fit oublier le poète de Travailler fatigue, le romancier du Bel Été. Une remarque de Martin Rueff, éditeur de ce volume « Quarto », paraît pertinente : le suicide a brouillé, de manière « néfaste », l'analyse de l'œuvre, comme celle de Pasolini le fut par son assassinat.
Si les personnages suicidaires ne manquent pas dans ses fictions, la mort, pour Pavese, « tel un vice absurde », s'affirme comme une obsession: La mort viendra et elle aura tes yeux, titre de son ultime livre de poèmes. Il notait, dans le bel imaginaire panthéiste des Dialogues avec Leuco: « Personne ne se tue. La mort est un destin. » Ou, dans le Journal, en 1938: « Une bonne raison de se tuer ne manque jamais à personne. »
Remonter le cours du temps dans les livres de Pavese ne permet jamais de s'éloigner du finale que les dieux nous ont abandonné, nous épargnant le châtiment de l'immortalité. Vivre fatigue; si une fêlure s'est dessinée, le « destin» s'y glissera le jour venu. Cette fêlure, le quotidien la dissimule, mais l'œuvre y plonge ses racines. Une faille profonde est née tôt, elle sépare Pavese le Piémontais de sa terre; il vit en exilé des collines de Cuneo, paradis de son adolescence. L'auteur des nouvelles de La Lune et les Feux s'en est-il jamais guéri? Il écrit dans La Plage, en 1942, récit qui ouvre le recueil précité: « Rien n'est plus inhabitable qu'un lieu où l'on a été heureux. » Ce bourrreau de travail se fait d'abord bourreau de l'enfant prodigue qu'il n'a fait que rêver d'être. L'homme est un solitaire aux amitiés rares, aux deux acceptions du terme, un misogyne amateur de femmes. Exilé dans sa déraison de vivre, il en assume le métier. Ainsi délaisse-t-il la poésie lorsque la parfaite maîtrise de la forme ne « creuse» plus le matériau.
Il se voyait, en 1927, « incapable, timide, paresseux, incertain, faible, à moitié fou ». « Jamais je ne pourrai m'arrêter sur une position stable, sur ce qu'on appelle la réussite dans la vie. » On croit lire Kafka! Portrait d'auto-détestation comme on peut en écrire à 20 ans? Quelque quinze ans plus tard, une amie le décrit en « martyr vivant d'exigences contradictoires ». Dont le doute politique, les liens avec le PCI, la naissance de l'absurde, la finalité de la création ... Au-delà de la vivisection du Journal, l'échec sexuel ou sentimental, le déracinement et le parfum païen des dieux perdus des collines de Cuneo animent l'œuvre entière.
CLAUDE MICHEL CLUNY
LE MAGAZINE LITTÉRAIRE N. 479, Oct. 2008
Considéré en son temps comme une figure primordiale des lettres italiennes, Cesare Pavese (1908-1950) fut traducteur, poète, romancier, nouvelliste. Son journal, Le Métier de vivre, a profondément marqué toute une génération.


Gấu mua cuốn trên, nhân 'chiều một mình xuống phố, âm thầm nhớ nhớ CM', cùng với tờ báo [Books, báo Pháp, nhưng tên báo, tiếng Anh, www.booksmag.fr, trang bìa sau dành cho quảng cáo sách của DTH], chỉ vì một câu khen thật bảnh, và thật lạ về nó, trong bài giới thiệu: "The Moon…" của Cesare Pavese có lẽ là cuốn 'tiểu thuyết Mẽo' chưa từng được viết ra cho đến nay, bằng một thứ tiếng nước ngoài. Đây đúng đề tài bài viết của Nhị Linh, về chuyện đem chuông đi đấm nước người: dịch những tác phẩm Mít ra tiếng nước người, của những tác giả Mít đương đại.
Chúng ta chưa có tác phẩm Mít, 'được viết bằng ngôn ngữ nước ngoài', thực sự là như vậy. Những Nỗi buồn chiến tranh, Đỉnh cao chói lọi.. thì cũng vậy vậy!
Bài giới thiệu cuốn The Moon thật tuyệt. Tác giả Cesare Pavese, sở dĩ viết một cuốn tiểu thuyết Mỹ, bằng tiếng Ý, là vì ông ở Mẽo, và là một chuyên gia dịch tác giả Mẽo, trong đó có Faulkner.