Les règles
du savoir-plagier
Récemment
décortiquée par Marie Darrieussecq, la notion de plagiat n'est devenue
répréhensible qu'avec la modernité. L'art de l'emprunt ou de
l'imitation, qu'il
soit franc ou sournois, est en fait fort ancien et codifié.
Par HÉLÈNE
MAUREL-INDART, illustrations ANNE JOURDREN
Le mois
dernier, Marie Darrieussecq a répondu aux accusations de plagiat la
concernant
par le biais d'un essai théorique développé, Rapport de
police (1). Ains qu'elle le souligne elle-même,
l'emprunt comme source de création et inversement l'obsession du
plagiat, la
hantise d'avoir été dépossédé par un autre (ce qu'elle appelle la
“plagiomanie”), sont quasi constitutifs de la littérature. Celle-ci ne
détient
pas l'exclusivité de la pratique plagiaire, ni même celle des faux, qui
envahissent aussi bien le champ de la peinture que de la musique. C'est
qu'on
n'apprend pas autrement qu'en copiant et en reproduisant les modèles,
pour
parvenir à une maîtrise technique de son art: « Quiconque n'a pas
commencé par
imiter ne sera jamais original», aimait dire Théophile Gautier; et le
philosophe Alain préconise, dans ses Propos
sur l'éducation:« Il n'y a qu'une méthode pour invennter, qui est
d'imiter
(2). » En peinture, la légitimité de l'apprenntissage par l'imitation
des
maîtres a été illustrée en 1993 (3) par une exposition, « Copier, créer
», au
musée du Louvre.
L'imitation créatrice
En
littérature, l'exemple de Marcel Proust est édifiant, puisque cet
écrivain est
à la fois reconnu pour l'originalité incontestée de son œuvre, alors
même qu'il
était parfaitement conscient des risques de plagiat et d'imitation.
Loin de
nier l'influence de ses lectures sur son œuvre, il avait compris qu'il
ne
pourrait forger son propre style qu'au prix d'un effort de sublimation
de
modèles dangereusement fasscinants, comme Flaubert ou les frères
Goncourt.
Ainsi, Proust, en dépit d'une authentique vocation d'écrivain, était
d'une
extrême vigilance concernant le risque du plagiat. Plutôt que
d'exprimer du
mépris pour ce sujet tabou, il prit le parti de l'affronter, afin de
lui
trouver la parade adéquate: la pratique avouée du pastiche. Il évoque
explicitement« la vertu purgative, exorcisante du pastiche ». L'auteur
de Pastiches et mélanges (4) explique, dans
une lettre à Ramon Fernandez, comment il réussit à se débarrasser
d'ascendants
trop envahissants en mimant leur écriture. Par cette virtuosité
mimétique,
Proust prépare sa propre manière d'écrire: «Le tout était surtout pour
moi une
affaire d'hygiène; il faut se purger du vice naturel d'idolâtrie et
d'imitation. Et au lieu de faire sournoisement du Michelet ou du
Goncourt [ ...
], d'en faire ouvertement sous formes de pastiches, pour redescendre à
ne plus
être que Marcel Proust quand j'écris mes romans. » L'adverbe «
sournoisement»
fait référence à cette forme d'écriture détournée, biaisée, qu'est le
plagiat,
au sens étymologique du terme.
Or, de
l'aveu de Proust, l'usage déclaré du pastiche protège contre la
tentation plus
ou moins consciente de l'usurpation. En déconstruisant la mécanique
stylistique
d'une œuvre, le pasticheur met au jour les caractéristiques textuelles
qu'il
serait tenté de reproduire dans sa propre œuvre; il les met à distance
et, du
même coup, il s'en détache en toute lucidité pour partir à la conquête
de son
propre style. Le travail conscient de réécriture est une étape
préalable qui
ouvre la voie vers l'œuvre originale. De ce point de vue, l'originalité
en
matière de création artistique n'est pas la négation des influences ni
l'effacement de la trace des lectures qui nourrissent le terreau de
l'œuvre,
mais la sublimation d'un héritage, assimilé, digéré et finalement fondu
dans
une création lui porte l'empreinte personnelle de l'auteur.
L'auteur est
bien un auctor qui augmente le
patrimoine littéraire, gravant sur le palimpseste universel un nouvel
hypertexte,
qui se superpose lui-même à une multitude d'hypotextes. La terminologie
genettienne évoque, avec cette image si expressive du palimpseste (5),
le phénomène
bien identifié de l'intratextualité - rapport des textes les uns avec
les
autres -, dont les deux formes les plus concernées par les questions de
plagiat
sont, d'une part, l'intertextualité, terme emprunté à Julia Kristeva
(6), et,
d'autre part, l'hypertextualité. Selon Gérard Genette,
l'intertextualité est la
«présence effective d'un texte dans un autre». Quant à
l'hypertextualité, elle
désigne « toute relation unissant un texte B (que j'appellerai hypertexte) à un texte antérieur A (que
j'appellerai, bien sûr, hypotexte) (7)
». Genette met ainsi en évidence les deux sortes de relations possibles
entre
un hypertexte et son hypotexte : l'imitation et la transformation. Le
plagiat
peut ressortir aussi bien à l'une qu'à l'autre. Selon Genette, «
l'imitation
est sans doute elle aussi une transformation, mais d'un procédé plus
complexe [
.. .]. Pour transformer un texte, il peut suffire d'un geste simple et
mécanique (à la limite, en arracher simplement quelques pages: c'est
une transformation
réductrice); pour l'imiter, il faut nécessairement en acquérir une
maîtrise au
moins partielle: la maîtrise de tel de ses caractères que l'on a choisi
d'imiter (B) ». Ainsi, le plagiat littéral, simple copier-coller, n'a
guère
d'intérêt sur un plan littéraire. Le plagiat ne devient une véritable
question
d'esthétique que lorsqu'il procède par transformation ou imitation du
texte
source.
Le plagiat, cette « zone
grise»
À chaque
fois que l'on s'interroge sur l'originalité d'une œuvre, c'est-à-dire
sur la
plus-value ajoutée au déjà -écrit et au déjà-lu, la question cruciale
est de
savoir où se situe le curseur entre la reprise plagiaire et la
réécriture
créative. La transformation textuelle n'implique pas nécessairement
l'innovation. Le démarquage consiste précisément à maquiller le texte
originel
par une série de manipulations visant davantage à cacher le larcin qu'à
créer
une œuvre nouvelle et originale. Ces procédés ont été scrupuleusement
inventoriés au XVIIe siècle par Richesource, qui créa une école de «
plagianisme
», après avoir publié en 1667 Le Masque
des orateurs, c'est-à-dire la manière
de déguiser facilement toutes sortes de discours. Dans ses leçons
d'éloquence, Richesource, le bien nommé, apprend donc, selon le
témoignage de
l'abbé Gachet d~rtigny, « à cueillir dans les jardins étrangers les
fleurs et
les fruits qui ne naissent point dans les leurs; mais à les cueillir
avec tant
de subtilités que le public ne puisse s'aperrcevoir de ce vol innocent
(9) ».
La notion de
plagiat recouvre en réalité toute une zone «grise », allant de
l'emprunt
servile à l'emprunt créateur. Or la limite est fluctuante et
difficilement
repérable entre un démarquage habile et une réécriture créative.
Comment
décider, par exemple, du caractère original d'un« double haï kaï »
oulipien,
quand on sait qu'aucun mot nouveau n'est ajouté au poème source, dont
seuls les
débuts et les fins de vers sont conservés dans le poème cible ainsi
créé?
Pourtant, loin de n'être qu'un copier-coller du célèbre poème de Victor
Hugo, «Quia pulvises” (10), le double haï kaï
de Marcel Bénabou (11) est une pièce d'art où le choix judicieux des
coupures,
au cœur de chacun des vers, crée un rapprochement fulgurant et poétique
entre
les segments retenus: « Ceux qui passent/disent, s'effacent./Quoi, le
bruit
!/Quoi, les arbres !/Vous les marbres /Vous la nuit...»
En
choisissant de qualifier de« littérature au second degré» l'ensemble
des textes
concernés par les différentes formes de l'intratextualité, Genette
signifie en
réalité que toute littérature est seconde, seconde par rapport à une
première,
qui est elle-même inévitablement seconde par rapport à la précédente.
Cette
mise en abyme du texte littéraire faisait dire avec humour à Jean
Giraudoux:
«Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la
première, qui
d'ailleurs est inconnue (l2). » Reste à déterminer le degré de
secondarité de
l'hypertexte par rapport à ses hypotextes. Une typologie de l'emprunt
(13) peut
s'organiser autour de plusieurs critères déterminants: la littéralité
ou non de
l'emprunt; l'étendue de l'emprunt; son caractère explicite ou
implicite; enfin,
l'intention qui préside à l'emprunt. On peut ainsi déterminer dans
quelle
mesure un emprunt relève d'une forme de créativité ou, au contraire,
d'une
pratique d'écriture servile. Rappelons à propos que, dans l’Antiquité,
le
plagiat désignait le vol d'homme libre ou d'enfant pour en faire son
esclave. À
Rome, la loi Fabia de plagiariis
condamnait au fouet ces voleurs. Dans son sens moderne, le terme de
plagiat
signifie désormais vol de mots; mais on retient de son origine à la
fois la
notion de détournement et celle de servilité.
À géométrie
variable selon les époques
On sait à
quel point le processus de création littéraire a pu faire l'objet de
conceptions différentes selon les époques: jusqu'au XVIIe siècle, joue
à plein
la tradition de l'imitation; l'originalité d'un écrivain ne peut
s'apprécier
qu'à l'aune de sa fidélité aux prédécesseurs, qui font autorité. On
commetttrait un anachronisme si on qualifiait de plagiats certains
passages des Essais où Montaigne insère sans
guillemets des extraits de ses prédécesseurs grecs ou latins. Comment
imaginer
que ses contemporains, imprégnés de la même culture humaniste que lui,
ne
comprennent pas l'hommage ainsi rendu aux maîtres de l'Antiquité? Ces
citations, qui nous semblent aujourd'hui cachées par l'absence de
guillemets,
avaient au XVIe siècle une fonction d'ornementation, comme un motif
décoratif
architectural, propre à rappeler sous quelles autorités littéraires on
écrivait. Il s'agissait d'affirmer sa légitimité littéraire, en
exhibant
l'héritage antique, dans la lignée duquel Montaigne n'hésitait pas à se
situer,
tout en revendiquant, déjà à cette époque, son originalité: « Certes,
j'ai
donné à l'opinion publique que ces parements emprunntés m'accompagnent.
Mais je
n'entends pas qu'ils me couvrent et qu'ils me cachent: c'est le rebours
de mon
desssein, qui ne veut faire montre que du mien, et de ce qui est mien
par
nature (14). » Montaigne, sublime modeste, donnait à voir à ses
lecteurs la
chaîne auctoriale dans laquelle il comptait bien à son tour inscrire sa
propre
œuvre. Et il appelait de ses vœux un plagiaire de ses textes, comme
preuve de
son autorité d'auteur: «J'aimerais quelqu'un qui me sache déplumer. »
L'émergence
au XVIIIe siècle des notions d'individu et de propriété a exacerbé les
revendications des auteurs sur leur œuvre, désormais considérée comme
une
propriété. Beaumarchais est un pionnier du combat pour le droit
d'auteur, et il
engage contre la Comédie-Française une lutte, pied à pied, afin de
faire valoir
les droits des dramaturges, floués le plus souvent d'une rémunération
décente
pour leur pièce de théâtre: « On a raison: la gloire est attrayante;
mais on
oublie que, pour en jouir seulement une année, la nature nous condamne
à dîner
trois cent soixante-cinq fois par jour (15). » Le militant ne manquait
pas d'humour,
ce qui ne l'empêchait pas de batailler, chiffres et comptes à l'appui,
pour
faire respecter à la virgule près la règle de neuvième, dû à l'auteur
sur
chaque recette d'une représentation. En fondant, en 1777, la première
société
d'auteurs dramatiques, ancêtre de la Société des auteurs et
compositeurs dramatiques,
Beaumarchais fit basculer le rapport de force entre comédiens et
auteurs pour
aboutir à la première loi, en 1791, sur le droit de représentaation,
suivie
deux ans plus tard par la loi sur le droit de reproduction des œuvres.
Le
combat continue tout au long du XIxe siècle, porté par une conception
romantique
de l'écrivain, véritable Prométhée de la création artisstique, auteur
démiurge
d'une œuvre unique et originale. Les plus grands noms de la littérature
n'hésitent
pas à descendre dans l'arène pour lutter contre toutes les formes
d'usurpation,
de pillage et de contrefaçon: Balzac participe à la création de la
Société des
gens de lettres en 1837; il rédige même à l'adresse des députés un Code
littéraire. Vigny, Nerval Lamartine, Victor Hugo enfin, du haut de leur
Olympe
inspiré, ne jugent pas indigne de prôner les vertus d'une
réglementation plus
sûre en faveur des auteurs: «L'écrivain propriétaire, c'est l'écrivain
libre,
clame Hugo lors du Congrès littéraire international de juin 1878. Lui
ôter sa propriété,
c'est lui ôter l'indépendance (l6). »
Beau
contraste avec les déclarations sur la mort de l'auteur, un siècle plus
tard,
lorsque Roland Barthes, en 1968, propose de« substituer le langage
lui-même à
celui qui jusque-là était censé en être le propriétaire; [ ... ] c'est
le
langage qui parle, ce n'est pas l'auteur (17) ». La voie est ouverte
sur une
vision de la littérature comme bibliothèque universelle, à la Borges,
où«
toutes les œuvres sont les œuvres d'un seul auteur, qui est intemporel
et
anonyme (18) ».
Un thème de fiction
salvateur
Comment
trouver l'équilibre entre ces deux versants de la création littéraire,
vaste
intertexte d'un côté, marqué par la prolifération anonyme du verbe, et
d'un
autre côté espace contraint de la propriété intellectuelle, délimité
par le
délit de contrefaçon? Comment exorciser la tentation du plagiat, quand
les
sirènes d'un système éditorial poussent quelqueefois les auteurs à
écrire vite
un livre ciblé sur une actualité éphémère, au prix de recopiages de
mauvais
aloi? D'authentiques créateurs ont fait de la hantise ou du désir de
plagier un
thème de fiction, et même un procédé d'écriture savamment orchestré
sous la
forme d'un jeu intertextuel, identifiable en tant que tel. Le
dernier-né d'un
riche corpus de romans, de nouvelles et de pièces de théâtre consacré
au thème
du plagiat est le deuxième roman de la collaboratrice du Magazine
Littéraire, Minh Tran Huy, La Double Vie d’Anna Song
(19), qui a la double vertu de ranimer
l'histoire réelle des faux enregistrements de Joyce Hatto, tout en
privilégiant
une écriture palimpseste, comme si la forme de l'œuvre était elle-même
contaminée par le thème du plagiat et de la supercherie. La romancière
met en
scène un jeu de miroirs entre, d'une part, un fait vrai - une
falsification
musicale, et, d'autre part, le traitement littéraire de cette histoire
reposant
sur un« vaste jeu de pistes intertextuelles (20) ».
Le thème du
plagiat a donné lieu par le passé à des ficctions originales, se
déclinant sur
tous les modes, de l'humour au pathétique. Ainsi, Les
Voleurs de beauté de Pascal Brucckner (2l), ou encore L'Imitation
de Jacques Chessex (22),
pour ne citer qu'eux. On se souvient aussi de Tiré à part
de Jean-Jacques Fiechter (23). Dans le genre de la
nouvelle, il faut lire « Le Manuscrit trouvé à Sarcelles» de Didier
Daeninckx (24)
ou relire« Onuphrius ou les Vexations fantastiques d'un admiirateur
d'Hoffmann»
de Théophile Gautier (25). Et le théâtre n'est pas en reste avec, par
exemple, Le Roi du plagiat de Jan Fabre (26),
pour lequel la genèse de l'homme repose sur sa capacité d'imitation,
tandis que
l'ange, condamné à une originalité radicale qui le met au -dessus de
tout, s'exaspère:
« Je suis le moi soumis et stérile qui s'enferme dans sa propre
originalité.»
L'écrivain semble vouloir exorciser par la fiction sa hantise du
plagiat, de
même que Marcel Proust recourait au pastiche pour s'émanciper de ses
modèles.
Entre plagiat et création, la fiction joue de ses multiples ressources,
qu'elle
puise tantôt dans la réalité, vécue par procuration, tantôt dans
l'universelle
bibliothèque. +
(1) M.
Darrieussecq, Rapport de police.
Accusations de plagiat et autres modes de surveillance de la fiction,
éd. P.O.L,
2010.
(2) Alain, Propos,
t. II, éd. Gallimard, Bibliothèque
de La Pléiade, 1970, p.545.
(3) «
Copier, créer », Le Petit Journal des
grandes expositions, 26 avril 1993, n° 247, éd. Musée du Louvre.
(4) Marcel
Proust, Pastiches et mélanges, éd.
Gallimard, 1919. Auparavant, ce recueil de textes avait été publié dans
Le Figaro et La Gazette des
beaux-arts entre 1900 et 1908.
(5) Gérard
Genette, Palimpsestes. La Littérature au
second degré, éd. du
Seuil, 1982, rééd. Points Essais, p. 8.
(6) Julia
Kristeva, Sèméiôtikè. Recherches pour une
sémanalyse, éd. du
Seuil, 1969.
(7) G.
Genette, op. cit., p. 13. (8) Ibid.,
P.15.
(9) Abbé
Gachet d'Artigny, « Anecdotes sur Richesource, soi-disant professeur en
éloquence à Paris », Nouveaux mémoires d'histoire, de critique et de
littérature, art. 41, t. V,1749-1756, p. 244-257.
(10) Victor
Hugo, Les Contemplations, livre V,
février 1843.
(11) OuLiPo, La
Littérature potentielle, éd.
Gallimard, 1973, p. 201.
(12) Jean
Giraudoux, Siegfried, acte l, scène
VI, éd. Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1982, p. 16.
(13) Hélène
Maurel- Indart, Du plagiat, éd.
PUF,1999, chap. VIl.
(14)
Montaigne, Essais, dans Œuvres complètes,
éd. Albert Thibaudet
et Maurice Rat (1962), éd. Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, p.
1033. (15)
« Compte rendu de l'affaire des auteurs dramatiques et des comédiens
français»
(1780), Beaumarchais, cité par Jan Baetens, Le
Combat du droit d'auteur, éd. Les Impressions nouvelles, 2001, p.
47.
(16) Cité
par Jan Baetens, op. cit., p. 157.
(17) Roland
Barthes, « La mort de l'auteur »,1968, Œuvres
complètes, t. II, éd. du Seuil.
(18) Jorge
Luis Borges, Fictions (1941-1944),
éd. Folio, p. 36.
(19) Minh
Tran Huy, La Double Vie d'Anna Song,
éd. Actes Sud, 2009.
(20) http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/la-vie-en-livres/20091023/15479/minh-tran-huy-a-bien-ecrit-la-double-vie-danna-song-entretien,
mis en ligne le 23 octobre 2009 par Aliette Armel.
(21) Les
Voleurs de beauté, Pascal Bruckner,
éd. Grasset, 1997.
(22) L'Imitation,
Jacques Chessex, éd.
Grasset, 1998.
(23) Tiré à
part, Jean-Jacques Fiechter, éd.
Denoël, 1993.
(24) « Le
manuscrit trouvé à Sarcelles », dans Passages
d'enfer, Didier Daeninckx, éd. Denoël, 1998, p. 25-40.
(25) «
Onuphrius ou les Vexations fantastiques d'un admirateur d'Hoffmann », Les Jeunes-France, romans goguenards, suivis
de Contes humoristiques, Théophile
Gautier,
G.
Charpentier et E. Fasquelle Éditeurs, 1894.
(26) L'Histoire
des larmes, L'Empereur de la
perte, Le Roi du plagiat, Une tribu, voilà ce que je suis, Je suis une
erreur, Cinq pièces,
Jean Fabre,
éd. L'Arche, 2005, p.103-165.